En qualifications, la Slovaquie s'est payé son éternel rival, la République tchèque.
Beaucoup a été dit sur la surprenante équipe nationale slovène, représentante du plus petit pays qualifié pour l’Afrique du Sud.
La modeste Slovaquie mérite tout autant notre attention. La patrie de Jaroslav Halak s’est mérité une place en Coupe du monde en terminant au premier rang de son groupe en qualification, devançant son rival tchèque par six points.
Difficile de commenter la liste de 23 joueurs déposée aujourd’hui par le sélectionneur Vladimir Weiss – à ne pas confondre avec le milieu de terrain du même nom. Aucune véritable vedette, mais aucune faiblesse visible non plus.
Le joueur à surveiller est bien sûr le capitaine de 22 ans Marek Hamsik, qui s’aligne avec Naples en Italie. Le milieu de terrain résolument offensif a connu une superbe saison avec 12 buts marqués.
Il ne serait d’ailleurs pas surprenant de le voir quitter pour un club plus prestigieux avant longtemps.
La défensive sera menée par l’arrière de Wolfsburg Peter Pekarik. Très mobile, Pekarik a une vision du jeu remarquable.
Le nom le plus connu de la sélection est probablement Martin Skrtel, de Liverpool. Mais le défenseur, qui n’a pas joué depuis février en raison d’une fracture d’un os du métatarse, n’est pas assuré d’une place sur le onze partant.
Par ailleurs, contrairement aux Slovènes qui devront sortir les États-Unis ou l’Angleterre pour passer, les Slovaques, à leur première participation à la compétition, ont hérité du groupe F, le plus faible. Le Paraguay et la Nouvelle-Zélande sont à leur portée.
Ils amorcent la compétition en se frottant aux Kiwis le 15 juin à Rustenburg.