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Schalke 04, il ne faudrait pas l’oublier

Jefferson Farfan ratera le match retour face à Milan en raison d'une suspension.

Dans une saison où tous les projecteurs de la Bundesliga ont été braqués sur Dortmund, pour leurs succès, et sur Bayern Munich, pour leurs déboires, Schalke 04 a tracé son chemin jusqu’au sommet de l’Europe sans faire de bruit.

Malgré une saison domestique en dents de scie, l’équipe dirigée par Ralf Rangnick (qui a succédé à Felix Magath le 17 mars) a connu un parcours européen impressionnant.

Schalke a d’abord survolé la phase des groupes grâce à quatre victoires en six matchs, n’accordant au passage que trois buts à Benfica, Lyon et Tel Aviv.

Mais c’est depuis février que le club allemand impressionne véritablement. Après avoir sorti Valence (4-2 au total des buts), Schalke a foudroyé l’Inter Milan à San Siro 5 à 2 la semaine dernière.

Un des héros de Gelsenkirchen est l’attaquant Péruvien Jefferson Farfan. Malheureux sous les ordres du militaire Felix Magath, l’ancien du PSV Eindhoven brille depuis l’arrivée de Rangnick à la barre de l’équipe.

Idem pour ses coéquipiers, qui saluent l’approche plus humaine du nouvel entraîneur.

Si Schalke parvient à terminer le travail mercredi face à Milan, l’équipe atteindra une demi-finale européenne pour la première fois de son histoire.

Avec un joueur expérimenté comme Raul et le meilleur jeune gardien au monde devant le filet, Mauel Neuer, Schalke a les outils pour assurer une présence allemande en finale de la Ligue des champions pour une deuxième saison de suite.

Son nom, Gareth Bale

Il y a de ces joueurs qui l’instant d’un match s’élèvent au-dessus de la masse, passent en sixième vitesse, survolent le terrain. C’est exactement ce qu’a fait Gareth Bale, de Tottenham, mercredi face à l’Inter en Ligue des champions.

Mené 4-0 à San Siro, Tottenham s’est approché de la parité grâce à un triplé en seconde mi-temps du Gallois de 21 ans.

Impressionnant, magnifique, superbe…sauf peut-être pour les supporteurs de Tottenham. Pourquoi? Ce n’est qu’une question de temps avant qu’un richissime club ne l’engage.

À voir et revoir!

Des prétendants qui manquent de lustre

Qu'adviendra-t-il des finalistes de 2010? Les paris sont ouverts. (Photo: UEFA.com)

En cette semaine d’ouverture de la phase des groupes de la Ligue des Champions, la plupart des favoris amorcent la compétition la mine bien basse.

Le trio de clubs français de Marseille, Lyon et Auxerre sont déjà en grande difficulté chez eux. Marseille (13e) et Lyon (16e), qui ont maintenu leur domination en France depuis plusieurs saisons, n’ont récolté qu’une seule victoire jusqu’ici. On ne peut en dire autant d’Auxerre, qui a généré seulement cinq buts en cinq matchs.

Le paysage est peut-être moins sombre sur l’autre rive de la Manche, il n’en demeure pas moins que Manchester United et Tottenham ne sont pas au sommet. La nulle concédée par les hommes d’Alex Ferguson à Everton samedi, additionnée aux déboires de Wayne Rooney à l’extérieur du terrain, n’annonce rien de bon pour les Red Devils.

La saison est encore bien jeune en Espagne (seulement deux journées au compteur), mais la défaite des Barcelonais au Camp Nou face aux promus d’Alicante a de quoi rendre perplexe. C’est tout le contraire du côté de Valence, qui se débrouille très bien sans David Villa et David Silva.

Vice-champion de la Ligue des champiosn en 2010, le Bayern paie en ce moment pour le manque de repos cet été de ses nombreux internationaux. Les choses devraient toutefois se replacer pour les hommes de Louis van Gaal, qui ont connu le même genre de départ en 2009.

La situation est plus inquiétante à Gelsenkirchen, où Schalke a subi trois revers en autant de matchs. L’arrivée de Raul et de Klaas-Jan Huntelaar devraient toutefois mettre du baume sur les plaies des Allemands, du moins sur la scène européenne.

En Italie, c’est la Roma qui tremblent. La louve a subi une correction de 5 à 1 face à Cagliari samedi.

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Parte-t-on ici d’une pure coïncidence? Sans doute pas. En saison post-Coupe du monde, il n’est pas rare de voir l’échiquier mondial – ou européen – bousculé. Les grosse pointures voit leurs effectifs hypothéqués par un été fort chargé.

Mais tôt ou tard, en Ligue de Champions par surcroît, les meilleurs se lèvent. Reste à voir si ce réveil surviendra trop tard pour certains.

Ligue des champions: l’élève affronte le maître

Jose Mourinho et Louis van Gaal se retrouveront samedi lors de la finale de la Ligue des Champions.

1997, Barcelone. Jose Mourinho, jeune technicien ambitieux, travaille comme traducteur du manager Bobby Robson pour la presse espagnole.

Après un an à la barre du FC Barcelone, Bobby Robson est écarté et remplacé par Louis van Gaal, qui a mené l’Ajax d’Amsterdam au sommet de l’Europe quelques années auparavant.

Rapidement, van Gaal remarque les qualités indéniables du jeune portugais et en fait son assistant.

La chimie entre les deux hommes ne tardent pas à s’installer et les résultats s’enchaînent. Ensemble, ils remporteront deux championnats espagnols et une Coupe de la Super Liga.

« Il analysait très bien les matchs. Ils s’occupait des entraînements et il a dirigé les matchs de la Coupe catalane, que nous avons d’ailleurs remportée » – Louis van Gaal.

Samedi, douze ans après avoir fait la pluie et le beau temps à Barcelone, les deux hommes se retrouvent à Madrid en finale de Ligue des champions, chacun en quête d’un second sacre européen.

D’un côté, un entraîneur qui prône un jeu inspiré tout en contrôle. De l’autre, un technicien rusé pour qui seule la victoire compte.  Ça promet. Et sur ce, bonne finale!

Et finalement, pour vous mettre l’eau à la bouche.