Archives mensuelles : juillet 2010

Dur lendemain de veille pour Liverpool

Le chant emblématique de Liverpool pourrait prendre tout son sens en 2010-2011.

Habitué au prestige des matchs de la Ligue des Champions, Liverpool empruntera cette saison la longue et difficile route de la Ligue Europa.

Symptôme douloureux de sa septième place en Premier League la saison dernière, l’équipe maintenant dirigée par Roy Hodgson verra sa campagne européenne commencer très tôt, et en toute modestie.

Le 29 juillet, Liverpool se mesurera au gagnant du match de qualifications qui aura opposé une semaine plus tôt les Macédoniens de Rabotnicki Kometal et les Arméniens de Mika Ashtarak.

Ça change du Bayern de Munich ou du AC Milan.

Autre conséquence malheureuse du nouveau statut de milieu de classe des Reds, Roy Hodgson peine à attirer à Anfield une vedette ou même un brillant jeune espoir.

L’Ivoirien Gervinho et le français Loïc Rémy sont sur le point de s’entendre avec Liverpool, mais on ne parle ici pas de joueur d’impact à court terme.

Pis encore, toutes les vedettes sous contrat ont fait l’objet de rumeurs de transferts cet été. Glen Johnson, Steven Gerrard et Fernando Torres n’iront probablement nul part, mais ces spéculations sont révélatrices; Liverpool n’est plus une destination de choix.

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Malgré cela, on ne doit pas écarté les Reds d’emblée. Le salut viendra des joueurs déjà présents à Anfield. Le retour en forme de Fernando Torres, l’éclosion de David N’Gog et Ryan Babel et la montée en puissance de Daniel Agger et d’Emiliano Insua sont autant de facteurs indispensables au succès de l’équipe.

Et on n’a pas encore vu tout le potentiel du milieu italien Alberto Aquilani.

Mais personne ne donne chère de la peau des Reds. Plus que jamais, Liverpool aura besoin du support indéfectible de ses partisans au cours de cette saison qui s’annonce longue.

<i>You’ll never walk alone</i> qu’ils disent.

Fabregas, quelque part entre Londres et Barcelone

Pour assurer sa place en équipe espagnole, Cesc Fabregas est-il condamné à quitter Arsenal? (Photo: cabezadeturco)

Au même moment où la rumeur envoyant Thierry Henry au Red Bulls FC se confirmait, l’avenir du milieu espagnol Cesc Fabregas a de nouveau fait l’objet d’abondantes spéculations.

L’épisode du chandail barcelonais enfilé de force sur le dos de Fabregas par Carles Puyol et Gerard Piqué n’est peut-être qu’une mauvaise blague, mais il semble de plus en plus clair que le milieu souhaite revenir en Catalogne.

Fabregas l’a compris lors du Mondial en Afrique du Sud; une titularisation en sélection espagnole passe d’abord par une présence en championnat espagnol, de préférence avec le FC Barcelone ou Real Madrid.

Mais plus le temps passe, plus les chances de voir Fabregas s’aligner aux côtés d’Iniesta et Xavi s’amenuisent. Fort endetté, le FC Barcelone a déjà flambé 52 millions $ pour acquérir de Valence les droits de l’attaquant David Villa. Qui plus est, le manager d’Arsenal, Arsène Wenger, a beau jeu. Connaissant les velléités barcelonaises de son milieu, il se fait très patient dans le but de faire monter les enchères.

On devrait toutefois y voir plus clair vendredi, date butoir avancée par plusieurs médias pour connaître la destinée du capitaine d’Arsenal.

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Un Manchester United édenté

Par ailleurs, l’équipe d’Alex Ferguson s’est envolé lundi pour Toronto où elle amorcera sa tournée nord-américaine. Les Torontois verront toutefois à l’œuvre un onze dégarni vendredi face à Celtic.

Blessés ou au repos, Gary Neville, Rio Ferdinand, Michael Owen, Antonio Valencia, Anderson, Owen Hargreaves, Nemanja Vidic, Wayne Rooney et Michael Carrick sont demeurés en Europe.

Il serait également surprenant de voir Patrice Evra, Park Ji-Sung, Nani et Edwin van der Sar.

Un rendez-vous avec l’histoire

L'Espagne, grande favorite de la finale de dimanche.

L’important n’est pas de commencer à point, mais de terminer fort. Voilà ce qu’à probablement lancé à ses joueurs Vincent Del Bosque avant le début du Mondial. Les Espagnols ont semble-t-il écouté.

Les experts y sont allés de leurs analyses en vu de la finale de dimanche. Des vagues de statistiques déferlent depuis quelques jours et ça promet de s’intensifier dans les heures menant au match ultime.

Oui, les chiffres ont une valeur. Mais un fait demeure, dans un tournoi où les équipes disputent un maximum de sept matchs, l’élément clé est le momentum.

Autant les Pays-Bas ont séduit pendant ce Mondial, autant les Espagnols connaissent une montée en puissance irrésistible qui fait d’eux des adversaires redoutables.

Et cette génération espagnole a rendez-vous avec l’histoire. Après sa victoire à l’Euro 2008, la Furia a tous les éléments pour devenir championne du monde.

Xavi, Iniesta, Villa et Casillas sont au point culminant de leur carrière. Hormis Iniesta, il pourrait s’agir du dernier Mondial pour les trois autres. Idem pour Xabi Alonso, Joan Capdevilla et Carles Puyol.

Oui, la relève est belle, menée par Fabregas, Piqué, Silva et Pedro. Mais ce groupe a été formé pour CETTE Coupe du monde. Aussi séduisante soit-elle, cette équipe amorcera, dès dimanche soir, une lente redescente vers la normalité.

Ainsi est fait le sport. On bâtit, on monte, on gagne, on redescend et on recommence.

Il y a eu les Français, il y a les Espagnols et il y aura l’Allemagne ou les Pays-Bas, qui sait?

Mais 2010 appartient à l’Espagne.

La pieuvre Paul prédit une victoire espagnole

Quand une image vaut mille mots…

Présent et futur incertains pour Fernando Torres

À court et moyen terme, la carrière de Fernando Torres soulève beaucoup de questions.

Le sélectionneur espagnol Vincent del Bosque en a surpris plusieurs en évoquant la possibilité de démarrer le match de demi-finale face à l’Allemagne avec Fernando Torres à l’attaque.

Depuis sa sortie en deuxième demie face au Paraguay, on était en droit de penser que c’en était fait de Torres à ce Mondial. Rien n’est maintenant moins sûr.

Le futur semble également incertain pour l’attaquant espagnol. Même s’il serait surprenant de voir cette rumeur se matérialiser, sa vente possible par Liverpool à Chelsea continue de faire jaser.

Torres a connu une saison de misère à Anfield, accumulant les blessures et les retours hâtifs. Il demeure tout de même indispensable aux Reds. À moins d’une signature surprise du nouveau manager Roy Hodgson avant l’ouverture du championnat, l’attaquant espagnol leur sera indispensable cette saison.