Archives mensuelles : septembre 2010

La grande déception

David Moyes devra trouver une solution au manque de punch à l'attaque d'Everton.

Ça s’annonçait pour être LEUR saison. Après des décennies dans l’ombre des Reds à Liverpool, Everton pouvait aspirer cette année à coiffer leurs grands rivaux.

Après une huitième position en 2009-2010, Everton avait comme seul objectif en levée de rideau de terminer parmi les sept premiers de la Premiership et se qualifier pour les compétitions européennes.

Mais malheureusement, rien ne s’est déroulé comme prévu. Le gardien Tim Howard n’est plus l’ombre de lui-même, la défensive a perdu ses repères et surtout, l’attaque est tout simplement anémique.

Résultat: aucune victoire en cinq matchs de championnat et une récolte de deux maigres points. Seuls West Ham a fait pire jusqu’ici.

Puis hier en Coupe d’Angleterre, une autre brique est tombée sur la tête d’Everton. Les hommes de David Moyes ont été sortis par Brentford, équipe de troisième division (League One).

Blessé en équipe de France, Louis Saha manque cruellement à David Moyes (oui oui, vous avez bien lu). L’entraîneur peut au moins compter sur un Tim Cahill en grande forme, certainement un des milieux de terrain les plus sous-estimés d’Europe.

Moyes peut se rabattre temporairement sur Mikel Arteta et Steven Pienaar, mais sans finisseur doué, l’entraîneur pourrait trouver l’hiver bien long.

Les Toffees ont semblé vouloir tourné le coin face à Manchester United, revenant de l’arrière pour leur soutirer un nul de 3-3. Ce n’était qu’illusion. Face aux promus de Newcastle une semaine plus tard, ils n’ont pas été en mesure de conclure et ont échappé un match qu’ils se devaient de gagner.

Vrai. Il reste encore beaucoup de football au calendrier, mais hormis les Chelsea de ce monde, rares sont les formations qui réussissent à surmonter un début de saison chaotique.

C’est à suivre.

Des prétendants qui manquent de lustre

Qu'adviendra-t-il des finalistes de 2010? Les paris sont ouverts. (Photo: UEFA.com)

En cette semaine d’ouverture de la phase des groupes de la Ligue des Champions, la plupart des favoris amorcent la compétition la mine bien basse.

Le trio de clubs français de Marseille, Lyon et Auxerre sont déjà en grande difficulté chez eux. Marseille (13e) et Lyon (16e), qui ont maintenu leur domination en France depuis plusieurs saisons, n’ont récolté qu’une seule victoire jusqu’ici. On ne peut en dire autant d’Auxerre, qui a généré seulement cinq buts en cinq matchs.

Le paysage est peut-être moins sombre sur l’autre rive de la Manche, il n’en demeure pas moins que Manchester United et Tottenham ne sont pas au sommet. La nulle concédée par les hommes d’Alex Ferguson à Everton samedi, additionnée aux déboires de Wayne Rooney à l’extérieur du terrain, n’annonce rien de bon pour les Red Devils.

La saison est encore bien jeune en Espagne (seulement deux journées au compteur), mais la défaite des Barcelonais au Camp Nou face aux promus d’Alicante a de quoi rendre perplexe. C’est tout le contraire du côté de Valence, qui se débrouille très bien sans David Villa et David Silva.

Vice-champion de la Ligue des champiosn en 2010, le Bayern paie en ce moment pour le manque de repos cet été de ses nombreux internationaux. Les choses devraient toutefois se replacer pour les hommes de Louis van Gaal, qui ont connu le même genre de départ en 2009.

La situation est plus inquiétante à Gelsenkirchen, où Schalke a subi trois revers en autant de matchs. L’arrivée de Raul et de Klaas-Jan Huntelaar devraient toutefois mettre du baume sur les plaies des Allemands, du moins sur la scène européenne.

En Italie, c’est la Roma qui tremblent. La louve a subi une correction de 5 à 1 face à Cagliari samedi.

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Parte-t-on ici d’une pure coïncidence? Sans doute pas. En saison post-Coupe du monde, il n’est pas rare de voir l’échiquier mondial – ou européen – bousculé. Les grosse pointures voit leurs effectifs hypothéqués par un été fort chargé.

Mais tôt ou tard, en Ligue de Champions par surcroît, les meilleurs se lèvent. Reste à voir si ce réveil surviendra trop tard pour certains.

En route vers la Pologne et l’Ukraine

La Répulique d'Irlande a bien amorcé les qualifications en l'emportant 1-0 en Arménie.

C’est aujourd’hui qu’est lancée la campagne de qualification pour l’Euro 2012. Hôtes du tournoi, la Pologne et l’Ukraine sont d’ores et déjà qualifiés.

Voici un tour d’horizon des neuf groupes.

Groupe A
L’Allemagne n’aura pas le champ libre mais devrait tout de même se qualifier sans trop suer. Les Turques représentent les adversaires les plus coriaces. Joachim Löw a déjà probablement encercler la date du 7 octobre 2011 alors que les siens de déplaceront à Istanbul.

Verra-t-on finalement la jeune équipe prometteuse de la Belgique briller? On peut en douter.

Groupe B
Il s’agit probablement du groupe le plus ouvert des qualifications. Timides favoris, les Russes voudront racheter leur absence de la Coupe du monde africaine. Idem pour l’Irlande, malheureuse victime de la main de Thierry Henry il y a quelques mois. Les Slovaques voudront prouver que leur performance en Afrique Sud n’avait rien d’un mirage.

Groupe C
Les Italiens n’ont pas le droit à l’erreur. Le nouveau sélectionneur Cesare Prandelli devra s’assurer que son équipe fasse le plein de victoires à domicile. Les Italiens se frotteront aux bruyants et intimidants supporteurs Serbes et Slovènes. Rien de bien rassurant.

Groupe D
La France et son nouveau sélectionneur Laurent Blanc ont hérité d’un groupe sans prédateur immédiat. Les Bosniaques, avec leur duo Misimovic-Dzeko, pourraient talonner les Bleus. Les Roumains, en déroute depuis dix ans, ne devraient effrayer personne.

Groupe E
Intéressant ce groupe groupe E, surtout pour la perspective de deux duels Suède-Finlande, les ennemis jurés d’Europe du nord. Par ailleurs, il ne serait pas surprenant de voir les Néerlandais sortir invaincus des qualifications. Attendez-vous à deux ou trois 7-0!

Groupe F
Ici, on vous promet quelques matchs somnifères. Imaginez l’affrontement Lettonie-Malte… Sérieusement, les Croates et les Grecs se disputeront la tête du groupe. Les premiers, poussés par une nouvelle génération (Rakitic, Mandžukic et Corluka) demeurent les grands favoris.

Groupe G
Comme les Néerlandais et les Français, les Anglais de Capello devraient tiendroint le haut du pavé. Reste que ce groupe nous réserve plusieurs belles confrontations, notamment l’Angleterre-Pays de Galles.

Groupe H
Une autre belle réunion scandinave! Danemark, Norvège et Islande; oubliez la fantaisie, on aura plutôt droit à des matchs intenses et émotifs. Et que dire des Portugais et des Chypriotes, qui devront disputer des matchs par cinq degrés celsius.

Groupe I
Espagne, Espagne et Espagne. La République tchèque, de son côté, ne s’est toujours pas remis de l’humiliation subi aux mains son petit frère slovaque en qualifications de la dernière Coupe du monde. Peu croit en leurs moyens de retrouver l’inspiration qui les a propulsée au sommet de la hiérarchie mondiale au début des années 2000.