À un an de l’entrée de l’Impact en MLS, les images d’un Stade Saputo à peu près vide constatées lors du match aller du championnat canadien face à Vancouver n’ont rien de bien rassurantes.
Il est vrai que tout jouait contre ce duel pan-canadien: le CH qui dispute un septième match face à Boston, une météo exécrable, le début de saison difficile du onze montréalais et la diffusion du match sur Sportsnet.
Malgré cela, la chance de voir l’Impact se mesurer à une formation de la MLS aurait dû séduire davantage de fans de foot.
Pour s’assurer que cette situation ne se répète pas la saison prochaine venue, la direction de l’Impact doit se poser la question suivante : que veulent les fans de foot montréalais?
Chacun a sa propre réponse. La mienne : l’Impact devra aligner plus de joueurs…d’impact.
Joey Saputo répète que l’option d’engager un joueur désigné en MLS est d’ores et déjà écartée.
Soit. Mais les dépisteurs de l’organisation devront être en mesure d’attirer des joueurs aux qualités techniques à la hauteur du circuit qu’est la MLS. Après tout, c’est ce que les fans veulent voir : des courses explosives, des tirs retentissants, des relances ingénieuses.
Pour attirer 20 000 spectateurs par un soir pluvieux et froid d’avril, l’Impact devra prouver qu’il offre le meilleur spectacle en ville.
Salt Lake City, finaliste malheureux de la Ligue des champions de la CONCACAF, a Javier Morales, Seattle, Fredy Montero, San Jose, Ryan Johnson.
L’Impact devra en faire autant.
Les faits saillants du match d’hier.