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Le plus beau but de 2010

L’année qui vient de se terminer n’a pas été la plus fertile en prouesses techniques, mais un but a marqué les esprits en 2010, celui de Giovanni von Bronkhorst.

Dans l’orange des Pays-Bas lors de la Coupe du monde en Afrique du Sud, le milieu défensif a marqué d’une frappe lointaine, à la Roberto Carlos. À revoir.

La performance individuelle de l’année revient toutefois à Gareth Bale. Dans un duel aller-retour face à l’Inter de Milan, le Gallois de Tottenham a animé l’attaque des siens, multipliant les montées en puissance et les frappes en croisée. À revoir également.

Un rendez-vous avec l’histoire

L'Espagne, grande favorite de la finale de dimanche.

L’important n’est pas de commencer à point, mais de terminer fort. Voilà ce qu’à probablement lancé à ses joueurs Vincent Del Bosque avant le début du Mondial. Les Espagnols ont semble-t-il écouté.

Les experts y sont allés de leurs analyses en vu de la finale de dimanche. Des vagues de statistiques déferlent depuis quelques jours et ça promet de s’intensifier dans les heures menant au match ultime.

Oui, les chiffres ont une valeur. Mais un fait demeure, dans un tournoi où les équipes disputent un maximum de sept matchs, l’élément clé est le momentum.

Autant les Pays-Bas ont séduit pendant ce Mondial, autant les Espagnols connaissent une montée en puissance irrésistible qui fait d’eux des adversaires redoutables.

Et cette génération espagnole a rendez-vous avec l’histoire. Après sa victoire à l’Euro 2008, la Furia a tous les éléments pour devenir championne du monde.

Xavi, Iniesta, Villa et Casillas sont au point culminant de leur carrière. Hormis Iniesta, il pourrait s’agir du dernier Mondial pour les trois autres. Idem pour Xabi Alonso, Joan Capdevilla et Carles Puyol.

Oui, la relève est belle, menée par Fabregas, Piqué, Silva et Pedro. Mais ce groupe a été formé pour CETTE Coupe du monde. Aussi séduisante soit-elle, cette équipe amorcera, dès dimanche soir, une lente redescente vers la normalité.

Ainsi est fait le sport. On bâtit, on monte, on gagne, on redescend et on recommence.

Il y a eu les Français, il y a les Espagnols et il y aura l’Allemagne ou les Pays-Bas, qui sait?

Mais 2010 appartient à l’Espagne.

La pieuvre Paul prédit une victoire espagnole

Quand une image vaut mille mots…

Présent et futur incertains pour Fernando Torres

À court et moyen terme, la carrière de Fernando Torres soulève beaucoup de questions.

Le sélectionneur espagnol Vincent del Bosque en a surpris plusieurs en évoquant la possibilité de démarrer le match de demi-finale face à l’Allemagne avec Fernando Torres à l’attaque.

Depuis sa sortie en deuxième demie face au Paraguay, on était en droit de penser que c’en était fait de Torres à ce Mondial. Rien n’est maintenant moins sûr.

Le futur semble également incertain pour l’attaquant espagnol. Même s’il serait surprenant de voir cette rumeur se matérialiser, sa vente possible par Liverpool à Chelsea continue de faire jaser.

Torres a connu une saison de misère à Anfield, accumulant les blessures et les retours hâtifs. Il demeure tout de même indispensable aux Reds. À moins d’une signature surprise du nouveau manager Roy Hodgson avant l’ouverture du championnat, l’attaquant espagnol leur sera indispensable cette saison.

Uruguay-Pays-Bas: demi-finalistes malgré eux?

Luis Suarez à sauvé les siens, mais sa réputation en a pris pour son rhume.

D’un côté, une équipe sans grande faiblesse doté du duo offensif le plus dangereux (Suarez-Forlan) du tournoi. De l’autre, un collectif des plus talentueux mené par le milieu de l’heure (Arjen Robben) sur la planète.

Un monde de différences pourrait-on croire. Ces deux équipes ont toutefois ceci en commun: elles sont passés bien près de se couvrir de honte en quarts-de-finale.

Les Uruguayens sont passés par toute la gamme des émotions vendredi face au Ghana. On peut parler du match le plus fertile en rebondissements du Mondial jusqu’ici.

Luis Suarez, martyr adulé chez lui et tricheur honnis en Afrique, a sacrifié sa participation à la demi-finale en y allant d’un « smash » sur la ligne de but. Suarez a gagné son pari quelques minutes plus tard lors du tir de pénalité raté d’Asamoah Gyan. Mais imaginez si le Ghanéen avait réussi!

Après un premier tour sans histoire, les Pays-Bas ont dû gagner une bataille non pas physique mais bien psychologique face au Brésil. Co-favoris avec l’Argentine, les Brésiliens ont eu le dessus pendant 40 minutes. La discipline des Oranje a toutefois rapporté en deuxième demie et les hommes de Bert van Marwijk n’ont jamais ralentis.

Mais la victoire néerlandaise aurait bien pu tourner au cauchemar en fin de match. À deux ou trois reprises, les attaquants se sont retrouvés fins seuls devant le gardien brésilien Julio Cesar, sans jamais réussir à marquer le troisième but.

Imaginez si les Brésiliens étaient parvenus à créer l’égalité.

Ça promet donc.