L'Espagne, grande favorite de la finale de dimanche.
L’important n’est pas de commencer à point, mais de terminer fort. Voilà ce qu’à probablement lancé à ses joueurs Vincent Del Bosque avant le début du Mondial. Les Espagnols ont semble-t-il écouté.
Les experts y sont allés de leurs analyses en vu de la finale de dimanche. Des vagues de statistiques déferlent depuis quelques jours et ça promet de s’intensifier dans les heures menant au match ultime.
Oui, les chiffres ont une valeur. Mais un fait demeure, dans un tournoi où les équipes disputent un maximum de sept matchs, l’élément clé est le momentum.
Autant les Pays-Bas ont séduit pendant ce Mondial, autant les Espagnols connaissent une montée en puissance irrésistible qui fait d’eux des adversaires redoutables.
Et cette génération espagnole a rendez-vous avec l’histoire. Après sa victoire à l’Euro 2008, la Furia a tous les éléments pour devenir championne du monde.
Xavi, Iniesta, Villa et Casillas sont au point culminant de leur carrière. Hormis Iniesta, il pourrait s’agir du dernier Mondial pour les trois autres. Idem pour Xabi Alonso, Joan Capdevilla et Carles Puyol.
Oui, la relève est belle, menée par Fabregas, Piqué, Silva et Pedro. Mais ce groupe a été formé pour CETTE Coupe du monde. Aussi séduisante soit-elle, cette équipe amorcera, dès dimanche soir, une lente redescente vers la normalité.
Ainsi est fait le sport. On bâtit, on monte, on gagne, on redescend et on recommence.
Il y a eu les Français, il y a les Espagnols et il y aura l’Allemagne ou les Pays-Bas, qui sait?
Mais 2010 appartient à l’Espagne.