L’Impact sans joueurs québécois en 2012?

Le joueur de l'Impact Reda Agourram, un Canadien.

Le commissaire de la MLS, Don Garber, évalue la possibilité d’éliminer le quota de joueurs canadiens que doit respecter le Toronto FC, cela en raison de l’entrée prochaine des Whitecaps et de l’Impact dans la ligue.

Selon les dirigeants du championnat le plus important d’Amérique du Nord, le bassin de joueurs canadiens n’est pas suffisant pour justifier ce quota de 24 joueurs canadiens (trois par équipe).

Et il a bien raison. C’est dire l’état du système de développement au Canada.

Mais éliminer complètement le quota ne ferait qu’empirer la situation. En 2012, le Canada profitera enfin d’un environnement professionnel adéquat – grâce à trois équipes professionnels – pour le développement de joueurs élites. Sans quota, les équipes prendront-ils le risque d’embaucher un jeune canadien, pour qui la MLS est le seul espoir en dépit de son potentiel réel? J’en doute.

L’Impact compte actuellement neuf joueurs canadiens dans son alignement.

Et pendant ce temps, le Canada a glissé au 85e rang mondial. Un lien de cause à effet évident.

Un tremblement de terre frappe Stamford Bridge

On disait d’eux qu’ils étaient intouchables, que le championnat leur serait servi sur un plateau d’argent. Les joueurs de Chelsea ont frappé un mur ce weekend, foudroyé par Sunderland 3 à 0 à domicile.

Voici les faits saillants du match.

Il s’agissait d’une deuxième défaite consécutive pour les Blues. Le malaise semble s’installer et Carlo Ancelotti devra trouver une solution. Anelka, Drogba et Malouda, qui ont terrorisé la Premiership en septembre et ocotbre, sont invisibles.

Du côté de Sunderland, pas de doute, Asamoah Gyan, que l’on a découvert cet été en Coupe du monde avec le Ghana, n’a pas fini d’allumer les stades. Danny Wellbeck et lui forment un duo ultra rapide à l’attaque.

Heureusement pour Chelsea, le prochain adversaire, Birmingham, n’a rien de redoutable.