Archives mensuelles : août 2010

Place à la Serie A

Les partisans de l'Inter auront encore beaucoup occasions de festoyer en 2010-2011.

Comme à chaque saison, la Serie A italienne est le dernier le championnat européen à se mettre en branle. Udinese et Genoa lanceront le bal samedi en après-midi. Voici ce que la Serie A pourrait nous réserver en 2010-2011.

Ces dernières années, le championnat italien a été marqué par la corruption et l’incertitude. L’absence des grandes équipes italiennes au sommet de l’Europe a confirmé le malaise qui entourait le foot italien.

C’était avant le parcours magique de l’Inter Milan en Ligue des Champions qui s’est conclu en mai dernier par une victoire face au Bayern de Munich. Depuis, l’optimisme est revenu. La prochaine saison pourrait donc s’avérer un tournant pour la Serie A, à condition que les autres puissances italiennes suivent le rythme.

L’Inter sera encore une fois le bateau amiral du championnat. En prenant la place de Jose Mourinho derrière le banc, Rafael Benitez a hérité d’une formation bien nantie à toutes les positions. La situation de Maicon, meilleur défenseur d’Europe en 2009-2010, est le seul point d’interrogation. Sa vente est toujours possible.

Et malgré le départ de du jeune attaquant Mario Balotelli pour Manchester City, Benitez a promis un foot plus offensif. Wesley Sneijder en sera ravis.

La Roma, qui a chauffé l’Inter toute la saison dernière, devrait répéter ses bonnes performances, surtout avec l’arrivée d’Adriano. Le mauvais garçon brésilien a vécu une résurrection avec le CR Flamengo.

C’est beaucoup moins rose du côté de la Juventus et de l’AC Milan.

À Turin, les partisans s’attendaient à beaucoup cet été. Aux lendemains d’une saison de misère, d’aucuns s’attendaient à ce que Luigi Delneri multiplient les acquisitions et se départissent de plusieurs pommes pourries.

Delneri a été au contraire très discret. De plus, la Vielle dame devra également se débrouiller sans son meneur incontesté, Gianluigi Buffon, jusqu’au début de l’hiver.

Rien de bien plus reluisant à l’AC Milan. Avec une formation vieillissante, notamment au milieu avec le trio Pirlo-Ambrosini-Seedorf, la Rossoneri tarde à se renouveller. Son salut viendra de l’avant. Pato, Klaas-Jan Huntelaar, Marco Boriello et Ronaldhino devraient tout de même permettre à l’AC Milan de se maintenir parmi les cinq premiers de la Serie A.

À l’image de Tottenham en Angleterre, Napoli représente le club montant en Italie. Avec l’arrivée d’Edinson Cavani, une des révélations en Afrique du Sud cet été, et l’émergence du milieu offensif Marek Hamsik, les Napolitains sont bien équipés pour améliorer leur sixième position de l’an dernier.

La filière française de l’Impact

Anthony Le Gall, la plus récente trouvaille de l'Impact en sol français. (Impact de Montréal)

En annonçant la signature de l’attaquant de 25 ans Anthony Le Gall, l’Impact a porté à trois le nombre de transferts impliquant des joueurs français cette saison. Et il pourrait s’agir que d’un début.

Le Gall, un produit du Stade brestois, rejoint à Montréal les défenseurs et compatriotes Philippe Billy et Richard Pelletier.

C’est à se demander d’ailleurs pourquoi l’Impact a tant tarder à se tourner vers la France?  L’hypothèse la plus plausible est qu’avant l’émergence de l’Impact sur la scène internationale, amorcée en 2008, les joueurs européens hésitaient à quitter famille et amis pour se joindre à un club, avouons-le, bien méconnu.

Il n’est pas surprenant de voir que ce sont les joueurs français qui ont répondu les premiers aux offres de l’Impact. La langue et la présence d’une importante communauté française au Québec ont facilité les choses.

Le jour où Montréal aura à sa disposition un dépisteur à temps plein en France, et par extension en Europe, n’est peut-être plus si loin. D’ici là, Nick De Santis devra maintenir le rythme et poursuivre les transferts.

L’entrée en MLS du club en 2012 obligera les dirigeants à remplacer progressivement les joueurs actuels (ou du moins une majorité) par des athlètes aux capacités supérieures.

Et la France représente la solution idéale.

Joe Cole ne s’est pas fait d’amis à Liverpool

44 minutes. C’est tout ce dont a eu besoin le milieu anglais pour se faire remarquer de ses nouveaux partisans, à leur grand dam.

À ses débuts avec les Reds, Cole a été chassé du match à la suite d’un tacle appuyé sur le défenseur français d’Arsenal Laurent Koscielny.

Ce carton rouge vaut à l’ancien de Chelsea une suspension de trois matchs. Il pourra toutefois participer aux rencontres de l’Europa League.

La Premier League semble vouloir envoyer un message clair aux joueurs: les tacles tardifs seront sévèrement punis.

Cole ne méritait probablement pas une sanction du genre. À vous de juger. (Vers la première minute).