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Un départ canon en Europe ; bisbille payante chez l’Impact

Le coup d’envoi de la nouvelle saison a été donné ce weekend en Ligue 1, en Bundesliga et en Eredivisie. Mais c’est du côté l’Angleterre et de l’Italie, qui lanceront leur championnat les 13 et 27 août respectivement, que les premiers feux d’artifice ont résonné.

Transportée à Pékin cette année, la Super Coppa italienne mettait en scène les deux rivaux milanais. Même à des milliers de kilomètres de la capitale lombarde, la rivalité AC Milan-Inter a encore donné  droit à un match intense et dur. C’est finalement les champions de la Serie A qui ont eu le dessus. Dommage que nous devions attendre à janvier pour le prochain Derby de la Madonnina.

Le lendemain, au stade de Wembley, Manchester United et Manchester City ont également donné un bel aperçu de la saison 2011-2012 en Premiership. Le résultat a toutefois été à l’image de 2010-2011 : les Red Devils sont revenus de l’arrière pour l’emporter 3 à 2.

Au-delà du résultat, il était remarquable de constater la préparation physique irréprochable des deux clubs, qui ont passé le mois de juillet en tournée aux États-Unis. D’ailleurs, c’est tout à l’honneur des équipes de la MLS, qui ont visiblement offert une opposition de qualité.

Il ne serait pas surprenant de voir plusieurs clubs européens adopter le même programme de préparation dans les prochaines années. Les équipes de la MLS gagnent en qualité, les installations sont de classe mondiale et c’est bien connu, les joueurs européens adorent traverser l’Atlantique.

C’est donc une bonne nouvelle pour l’Impact et ses supporteurs montréalais.

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L’Impact fait encore parler de lui pour les mauvaises raisons. Cette fois, il s’agit d’une prise de bec par médias interposés entre les Ultras et le président Joey Saputo.

Sans trop de sérieux, on pourrait presque penser qu’il s’agit d’un coup de marketing monté de toutes pièces. Au cours d’une des saisons les plus décevantes de sa jeune histoire, et à un an de son entrée en MLS, l’Impact fait parler de lui plus que jamais depuis quelques jours. Parlez-en en bien, parlez-en en mal…

Espérons que les deux partis règleront leurs différents, l’un ne peut vivre sans l’autre.

L’équipe annoncera fort probablement la nomination de Paul Bravo au poste d’entraîneur. L’annonce, qui a résonné un peu partout sur le web depuis lundi, serait la première de l’ère MLS de l’Impact. Le compte à rebours peut maintenant commencer.

La saison de l’Impact, un mal pour un bien

Difficile de se rappeler une époque où la cote de l’Impact a été aussi basse. Le départ de Marc Dos Santos a confirmé que l’état-major est à quelques défaites d’appuyer sur le bouton rouge.

Mais à l’aube de son passage en MLS, la débâcle actuelle est sans doute un mal pour un bien. Elle donnera en effet une très grande latitude à Nick de Santis (s’il est bien sûr de l’aventure) dans la construction de son équipe version MLS.

Les détenteurs de billets de saison ont déjà passé de plus belles soirées estivales, mais personne au moins ne se bercera d’illusions quant à la compétitivité de l’alignement actuel en MLS.

À moins qu’il ne fasse preuve d’un entêtement que personne ne lui connaît, De Santis et son équipe de recrutement pourront repartir à neuf cet automne.
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Ruud van Nistelrooy, une des récentes acquisitions de Malaga.

Pendant ce temps en Andalousie

Comme lors de chaque période de transfert estivale, on s’attendait à ce que le FC Barcelone et le Real Madrid dominent les manchettes en Espagne.

C’était sans compter l’arrivée d’un autre prince qatari aux poches sans fond. Un an après s’être payé le tranquille Malaga CF, le sheikh Abdullah Al Thani (obscure figure de l’arbre généalogique très fourni de la famille royale) a donné carte blanche Manuel Pellegrini, congédié sans grande classe par Madrid en mai 2010.

Pellegreni a a reçu et donné. Il s’est tourné vers l’Espagne, mais également le reste de l’Europe et même l’Amérique du Sud pour regarnir la formation andalouse.

Cette histoire pourrait bien sûr mal tourner. De grandes vedettes en déclin, des attentes trop élevées, on croit déjà connaître de la suite. Mais le sympathique chilien a opté pour des valeurs sûres (Ruud van Nistelrooy, Joris Mathijsen et Jeremy Toulalan) et de jeunes talents bien partis (Diego Buenanotte et Nacho Monreal).

On aura rapidement des débuts de réponse. Malaga, qui a frôlé la relégation en mai dernier, lance sa saison en accueillant le FC Barcelone le 21 août.
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Danny Koevermans, nouveau résident du BMO Fiels de Toronto.

Toronto prend les grands moyens

Franchement décevant depuis son entrée en MLS, le Toronto FC a frappé deux grands coups la semaine dernière en se payant, à titre de joueurs désignés, le milieu allemand Torsten Frings (Werder Brême) et l’attaquant néerlandais Danny Koevermans (PSV Eindhoven).

Frings n’est plus jeune, mais il pourra certainement calmer le milieu torontois. Quant à Koevermans, à 32 ans, il demeure un attaquant respecté aux Pays-Bas, où seule la profondeur au poste d’attaquant l’aura empêché d’obtenir une véritable chance en équipe nationale.

Des images inquiétantes au Stade Saputo

À un an de l’entrée de l’Impact en MLS, les images d’un Stade Saputo à peu près vide constatées lors du match aller du championnat canadien face à Vancouver n’ont rien de bien rassurantes.

Il est vrai que tout jouait contre ce duel pan-canadien: le CH qui dispute un septième match face à Boston, une météo exécrable, le début de saison difficile du onze montréalais et la diffusion du match sur Sportsnet.

Malgré cela, la chance de voir l’Impact se mesurer à une formation de la MLS aurait dû séduire davantage de fans de foot.

Pour s’assurer que cette situation ne se répète pas la saison prochaine venue, la direction de l’Impact doit se poser la question suivante : que veulent les fans de foot montréalais?

Chacun a sa propre réponse. La mienne : l’Impact devra aligner plus de joueurs…d’impact.

Joey Saputo répète que l’option d’engager un joueur désigné en MLS est d’ores et déjà écartée.

Soit. Mais les dépisteurs de l’organisation devront être en mesure d’attirer des joueurs aux qualités techniques à la hauteur du circuit qu’est la MLS. Après tout, c’est ce que les fans veulent voir : des courses explosives, des tirs retentissants, des relances ingénieuses.

Pour attirer 20 000 spectateurs par un soir pluvieux et froid d’avril, l’Impact devra prouver qu’il offre le meilleur spectacle en ville.

Salt Lake City, finaliste malheureux de la Ligue des champions de la CONCACAF, a Javier Morales, Seattle, Fredy Montero, San Jose, Ryan Johnson.

L’Impact devra en faire autant.

Les faits saillants du match d’hier.

Les difficultés de Chelsea et de la grande visite à Montréal

Rafael Marquez, ex-Barcelonais qui s'aligne maintenant avec le Red Bulls.

Chelsea serait-il négligé face au FC Copenhague?

À quelques heures du match aller des huitièmes de finales entre Chelsea et FC Copenhague, plusieurs médias anglais évoquent déjà la possibilité d’une défaite des Blues dans la capitale danoise.

Personne ne miserait plus de cinq dollars là-dessus, mais la tenue récente des hommes de Carlo Ancelotti fait craindre pour leurs partisans.

Chelsea peut déjà mettre une croix sur son titre de champion de la Premier League, qui reviendra sans doute à Manchester United ou Arsenal. À dix point des Red Devils, c’est d’un miracle dont Chelsea a maintenant besoin.

Terminé également le parcours des Blues en Coupe d’Angleterre, battu de façon spectaculaire par Everton en tirs de barrage samedi.

On verra donc si Chelsea peut encore tomber plus bas. La patience de Roman Abramovitch a ses limites. Des rumeurs envoyant Guus Hiddink à Stamford Bridge circulent déjà.

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Joey Saputo sera en mesure d’évaluer la progression de son équipe en prévision de son entrée en MLS alors que l’Impact accueillera en août les Red Bulls de New York et leurs vedettes Thierry Henry et Rafael Marquez.

L’été s’annonce fort excitant à l’ombre du Stade Olympique. Pascal Milano fait le point sur ce match.

L’Impact sans joueurs québécois en 2012?

Le joueur de l'Impact Reda Agourram, un Canadien.

Le commissaire de la MLS, Don Garber, évalue la possibilité d’éliminer le quota de joueurs canadiens que doit respecter le Toronto FC, cela en raison de l’entrée prochaine des Whitecaps et de l’Impact dans la ligue.

Selon les dirigeants du championnat le plus important d’Amérique du Nord, le bassin de joueurs canadiens n’est pas suffisant pour justifier ce quota de 24 joueurs canadiens (trois par équipe).

Et il a bien raison. C’est dire l’état du système de développement au Canada.

Mais éliminer complètement le quota ne ferait qu’empirer la situation. En 2012, le Canada profitera enfin d’un environnement professionnel adéquat – grâce à trois équipes professionnels – pour le développement de joueurs élites. Sans quota, les équipes prendront-ils le risque d’embaucher un jeune canadien, pour qui la MLS est le seul espoir en dépit de son potentiel réel? J’en doute.

L’Impact compte actuellement neuf joueurs canadiens dans son alignement.

Et pendant ce temps, le Canada a glissé au 85e rang mondial. Un lien de cause à effet évident.